Bang Bang •• N.W

« Nathanaël Wicklow est né au mois de Décembre de l'année 1850 et quelques, le 13 Septembre exactement. A cette époque-là, l'Angleterre était paisible mais cependant personne n'était à l'abris d'une nouvelle guerre contre la Grande-Bretagne. La mère du jeune homme était une simple marchande de tissu qui faisait plus ou moins fortune chaque jours. Le père quand à lui était un médecin d'une trentaine d'année environ, plutôt sympathique envers ses clients ainsi que ses amis mais tout le contraire envers sa famille et notamment envers son fils ; Nathanaël. En apparence, il ne paraissaît pas bien violent ni même méchant mais ce côté sombre et déplaisant, il ne le montrait qu'à son fils. Ce dernier se faisait effectivement battre par son paternel ; à grand coup de ceinture de cuir ou bien alors de bâton dur selon les humeurs de son père. Nathanaël âgé seulement de treize ans se rémémorait tant bien que mal ce qu'il se produisait chaque jours, à la tombée de la nuit - généralement lorsque son père rentrait las et épuisé de son métier, a vrai dire il avait encore une petite ressource d'énergie pour assouvir ses sauts d'humeur - dans leur vaste cottage où ils s'étaient installés. Tous les soirs, le petit garçon se décidait à écrire tout le mal qu'il devait endurer par la faute de son père dans une sorte de carnet personnel ; Sa mère n'avait jamais rien dit sur ce que son mari lui faisait supporter. Probablement parce qu'elle n'était aps assez courageuse voire même plutôt naïve pour défendre son enfant, mais savait-elle au moins qu'il risquait de tuer l'être qu'elle avait mit au monde ?

Journal de N.W le 13 Octobre 1863 ;

« Cher X, voilà maintenant un mois jour pour jour que mon anniversaire est passé. J'ai eu treize ans le 13 September 1850 et on peut dire que j'en suis fier enfin, une partie seulement en est fièe. A vrai dire, l'autre partie de moi-même n'en peut plus. Je ne supporte plus ces conditions et surtout cette vie qu'on m'a donnée. Je suis jeune, mais tellement las de tout cela. Je ne veux plus faire parti de ce monde, je le clame haut et fort. Pourquoi mériter des coups de ceinture de la part de son paternel ? Pourquoi se faire battre tout simplement parce que son père en marre des conditions dans lesquelles il travaille ? Ce dernier ne semble pas avoir accepté le fait que je sois son fils. Il est vrai qu'il aurait tant préféré avoir une fille. Ma mère quand à elle, on peut dire qu'elle n'accorde guère de temps envers son petit garçon, qui plus est son fils. A vrai dire, elle s'occupe tellement de son commerce qu'elle en oublie l'essentiel ; sa famille. Quand à moi, je l'aide à gérer son magasin, - le pauvre risque de tomber très vite en ruine si personne n'ose venir - en fabricant quelques tuniques, robes, ensemble ... Bref, encore un univers de fille et non de garçon. Après tout, quand je regarde tous ses garçons se promener le long des ruelles arborant fièrement leur nouvel uniforme, je me dis que je suis mieux ainsi, tel que je suis. Les voir se pavaner de cette façon-là me dégoute .. vraiment. De même que mes parents, eux-aussi me dégoutent et me rendent pitoyable ... »

Le jeune garçon grandit bien vite, se forgeant un nouveau caractère, une nouvelle carapace. Derrière son côté gentil et timide se cachait un être extrêmement seul et froid. Il grandissait comme tout enfant, à l'âge de vingt ans, il eut sa première rebellion envers ses deux parents. Ses parents vieillissaient et son père semblait avoir du mal à battre son propre fils, à tel point qu'il abandonna très vite l'affaire, se rendant bien vite compte que son petit Nathanaël venait de mûrir et avait très certainement compris la leçon. Mais quelle leçon exactement ? Ce n'était pas la faute de Nath' s'il était né garçon et non fille.
Un matin d'hiver, sa mère tomba très malade ; son père ne put rien faire face à la cécité qui rongeait la vue de la vieille femme. Son père en devînt malade à tel point qu'il ne prit même plus la peine de se nourrir et encore moins d'apporter une quelconque importance envers son fils qui semblait d'avantage se murer dans le silence. Ce dernier ne travaillait plus - son père ayant vendu le magasin de se tendre épouse - et commençait dès lors à s'occuper de la santé, qui s'aggravait de jours en jours, de son père. Celui-ci restait anxieux et traumatisé par la mort de son épouse. Nathanaël avait beau lui donner à manger et à boire mais rien ne semblait lui convenir ... ce qui arrangeait les affaires du jeune homme.

Journal de N.W le 06 Avril 1870 ;

« Cher X, je ne suis pas encore mort ; bonne nouvelle, non ? Malgrés les nombreuses cicatrices qui brûlent encore sur ma peau, je me sens soudainement revivre. Probablement parce que la mort de mon paternel approche à grands pas. Certains diront que je suis un diable pour penser une telle chose mais d'autres se ralieront à ma cause parce qu'il sauront de quoi je parle ou peut-être parce qu'ils l'auront déjà vécus qui sait ? Autant vous dire que je compte les jours et j'espère très sincérement que sa mort se fera à la fin de la semaine ... »

Et ce qui pensait s'avérait être juste. En effet, le docteur Léandre Wicklow mourut brusquement d'amaigrissement laissant ainsi derrière lui un jeune homme d'une vingtaine d'année tout au plus ainsi qu'un héritage plutôt aisé. Or, ce que Nathanaël ne savait pas est que son père ne lui avait rien laissé du tout pas même un pauvre centime, ni aucune livre. Il était vrai que l'argent ne faisait pas le bonheur mais dans la situation du jeune orphelin, ça en devenait une chose préoccupante. Le pauvre jeune homme se sentait désorienté, vivant seul au beau milieu d'une forêt, à quelques kilomètres de Londres. Il n'avait personne, pas même un ami sur qui compter non .. personne. Juste lui et sa conscience.
Quelques jours passèrent, quelques mois puis quelques années jusqu'au jour où Nath fêta ses vingt-quatre ans. Cependant, encore personne ne se souciait de Nathanaël Wicklow ; comme s'il n'avait jamais été là ou encore existé. A vrai dire, il n'était pas vraiment malheureux .. il se sentait plutôt confortable dans sa - désormais sienne - maison. Jusqu'au jour où le pauvre jeune homme se retrouva à la rue, malade, atteint d'une tuberculose ... - sachant très bien que cela devait arriver tôt ou tard étant donné qu'il n'avait toujours pas payer la taille pour la reine - C'est en marchant durant une vingtaine de minute et avec beaucoup de difficulté étant donné sa maladie que Nath se retrouva en plein dans Londres. Il se sentait dès lors désorienté, ne sachant où aller. Alors, il bifurqua à sa droite afin de pénétrer dans un étroite ruelle afin d'être le moins visible aux yeux de tous. Seulement, un homme encapuchonnée vînt à sa rencontre, son visage restait dissimuler sous un large tissu ne laissant ainsi voir que ses lèvres minces et tremblotantes. Il s'avança vers le jeune mourant sachant très bien que ce dernier ne pourait faire aucun geste pour fuir ...

Nathanaël : « Qui ... êtes-vous ... ? »
Inconnu - vampire - : « Quelqu'un qui te veut du bien ... »

Une voix d'avantage grave que la sienne venait à percer le silence de la nuit, laissant place à une sorte d'angoisse qui émanait du corps de Nathanaël. Un léger rayon de lune éclaira le visage de cet étranger, laissant ainsi voir apparaître une large balâfre le long de sa pomette gauche. Le jeune homme en resta comme pétrifié puis .. tout se passa très vite. L'homme s'avança brièvement en sa direction tandis que Nath eu un geste de recul ; il n'aurait pas dû car brusquement .. cet inconnu se retrouva à ses côtés, l'observant de ses pupilles noires et dilatées tout en esquissant un large sourire dévoilant ses dents d'une blancheur éclatante. Une de ses mains vînt à se fermer autour du cou de du malade tandis que sa mâchoire s'avança dangereusement en direction de son cou. Inutile pour Nathanaël de tenter de s'échapper face à .. cette créature, ce .. vampire. Vampire, ce nom résonnait dans sa tête, il pensait que .. les vampires n'existaient pas et pourtant, il y en avait bien un qui était en train d'essayer de lui prendre sa vie. Nathtenta de s'échapper face à ce monstre, sans grand succès. Il avait beau bouger dans tous les sens il n'arrivait pas à ses fins. Le vampire semblait assoiffé et le jeune homme allait directement lui servir de repas. Soudain, les lèvres froides voires mêmes glaciales se posèrent juste au-dessus de la clavicule du jeune homme, des frissons le parcourirent puis son coeur s'accéléra de plus belle. Le dernier souvenir qu'il eut avant de quitter son état d'être humain était la lune se voilant d'un large nuage, sombrant ainsi le prénommé Nathanaël dans une longue éternité ..

Aujourd'hui ;

Après avoir été attaqué par une bien curieuse créature.. Le lendemain Nath avait envie de sang, juste de sang, il ne sentait plus son coeur battre, mais il était toujours là.. Le vampire a erré longtemps, sachant ce qu'il était devenu & surtout pourquoi.. Pour être franc, il n'a jamais trouvé ces réponses, jamais. Nat' a erré de longue année, avant de découvrir que la traque de ses proie était un véritable passe temps qu'il adorait réellement. Tuer est devenu pour lui, une sorte de routine comme les autres. Il tue pour rester " en vie", même si son coeur ne bat plus depuis de longue année. Aujourd'hui, s'il avait un coeur, il batterait sans l'ombre d'un doute pour la porphetesse; Gabrielle MacMoan, sans l'ombre d'un doute. Il se demande d'ailleur quand il la voit, si son coeur ne bat réellement plus.. Oui, notre cher vampire est amoureux, comme quoi, l'être le plus sanguinaire sur terre peut s'avérer être un sentimentale comme tout les autres. Le vampire a égalemlent un ami; un mortel; William McCarthy, un mauvais sorcier qu'il apprécie réellement pour ce qu'il est. Nat a tout simplement horreur de l'a naiveté humaine.. Le vampire déteste aussi purement & simplement les loup garou & la naïve Prudence Caldween est vraiment le summum dans tout ça. Vraiment. Cette jeune "cabot", il ne peut pas la voir; il ne rêve que de la tuer; la tuer c'est son seul souhait.